Discours du président

Allocution de Manfred Peters, Président, à l’occasion de l’accession à l’éméritat du Maître de conférences José Léonard

Mon cher José,

A la dernière réunion, tu as eu droit à une ovation enthousiaste de notre public. Elle était amplement méritée.

Aujourd’hui, tu es fêté, dans un cadre plus intime, par tes pairs qui ont toujours été impressionnés par ton dévouement, ta grande culture et ton humour.

Personnellement, j’ai apprécié particulièrement ton sens du partenariat. Citons le Centre Culturel, Promandenne et les deux écoles secondaires : Sainte-Begge et l’Athénée Royal.

Les conférences que tu as organisées sont d’une variété extraordinaire. J’ai été heureux d’y retrouver des collègues et amis de différentes universités belges. Citons, en commençant par ma propre institution, Axel Tixhon et Charles Delhez, pour l’ULg Francis Ballace et Johan Michaux, pour l’ULB Guy Haarcher et Anne Morelli, pour l’UCL Michel Francard et Gabriel Ringlet.

En ce qui concerne la palme de la structure et de la qualité de présentation, je la décernerais volontiers à Jean-Marc Onkelinx qui nous a fait découvrir, de façon magistrale, Beethoven, Chopin et Mozart.

Les conférences d’Armel Job, Ilias Kotsou, Pierre Hazette et Edmond Blattchen (avec Jean Olivier) me restent en mémoire.

Je ne voudrais pas donner l’impression qu’il s’agit d’une hagiographie de José. Il y a effectivement des b-mols.

Le premier vient de Claire. Dernièrement, elle m’a confié ses impressions. Je cite : Les centaines d’heures que José a investies en tant que maître de conférences, il aurait pu les utiliser à me cajoler et à mieux entretenir le jardin. Que répondre à ce genre de réserves ?

Le second b-mol est plus institutionnel. Quand j’ai confié à José la responsabilité des conférences, je  lui ai précisé qu’il ne pourrait quitter le job qu’à trois conditions : 

  1. avoir atteint l’âge de quatre-vingt ans ;
  2. avoir vingt ans d’ancienneté ;
  3. avoir réussi à transformer les conférences en secteur rentable.

Aucune de ces conditions n’étant remplie, j’ai dû convoquer une réunion secrète du comité de direction pour obtenir une dérogation. Vu les mérites exceptionnels de José, celle-ci a été accordée. Même notre secrétaire, d’habitude très à cheval sur les principes, a voté en faveur de la dérogation.

Te voila libre de toute charge. Mais tu restes membre du Comité de direction évidemment.

Nous t’adressons un immense merci, mon cher José, et nous souhaitons bon vent à ton successeur Franz Dessy !